La Société américaine des chirurgiens plasticiens (ASPS) a récemment révélé que l’augmentation mammaire était la procédure de chirurgie plastique la plus pratiquée pour la deuxième année consécutive. Cette popularité est attestée par le fait qu’entre 20 à 35 millions de femmes dans le monde ont des implants mammaires.
Cependant, la question de la sécurité des implants mammaires a récemment repris de l’attention. Bien que les implants à la silicone, au sérum physiologique et au gel cohésif soient approuvés par la FDA, la US Food & Drug Administration a convoqué une réunion du groupe d’instruments pour la chirurgie générale et plastique au début du mois afin de discuter des avantages et des risques des implants mammaires utilisés pour l’augmentation et la reconstruction.
Voici les soucis avec ces dispositifs :
Qu’est-ce que le lymphome anaplasique à grandes cellules associé à un implant mammaire ?
Le lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires (BIA-ALCL) est un cancer extrêmement rare qui a été lié à l’utilisation d’implants mammaires texturés. Cela implique le développement de cellules immunitaires dans le tissu cicatriciel qui entoure l’implant mammaire.
Quelles sont les causes de ce trouble ?
Les chercheurs ont identifié plusieurs facteurs contributifs à BIA-ALCL. Ceux-ci comprennent les implants texturés (anatomiques et en forme de larme), les inflammations chroniques, les prédispositions génétiques et le temps (il faut environ 8 ans pour que la maladie se développe).
Pourquoi les femmes sont-elles plus à risque de développer cette maladie ?
Les implants texturés comportent une coque macrotexturée qui entoure l’implant. Du fait de la granularité de ces implants, ils sont plus susceptibles de servir de terrain fertile pour les bactéries. En conséquence, de nombreux chirurgiens plasticiens ont cessé d’utiliser des implants mammaires texturés. Ils constatent que le risque de BIA-ALCL dépasse de loin les avantages de cet implant particulier.